6.4.11

HÔTEL CAPSULE




Si vous n'avez pas beaucoup d'argent à dépenser pour l'hôtel, et si vous supportez d'être enfermé dans de petits endroits, ce concept est fait pour vous. Les hôtels capsules sont de petites boîtes de 80cm de haut et de large, pour environ 2m de profondeur, dans lesquelles vous n'avez que la place de vous allonger et de dormir. Ils sont cependant très bien équipés : climatisation, réveil, télévision et radio, vous n'êtes pas complètement coupé du monde.

Ces hôtels ont été inventés par les Japonais, et ils en sont très friands. Ils sont deux fois moins chers que n'importe quel autre hôtel, ou même qu'un taxi. Généralement, leur clientèle est constituée d'hommes qui rentrent trop tard du travail pour prendre le train, ou qui ont un peu trop bien arrosé la soirée, et restent dormir dans le centre-ville. Il n'y a aucune femme japonaise dans ce genre d'hôtels exclusivement fréquentés par les hommes. Les sanitaires sont communs, et tout le monde est prié de retirer ses chaussures pour marcher pieds-nus à l'intérieur de l'enceinte. Les Japonais considèrent les pieds-nus ou les chaussettes comme plus hygiéniques.

Les capsules qui constituent les chambres de ces hôtels sont superposées en rangées, le long de couloirs ternes. Ce sont de véritables dortoirs dont la seule vocation est de vous permettre de dormir. La forme extérieure de ces hôtels est adaptée à l'intérieur en capsules. Ils font partie intégrante de la si particulière culture japonaise, et même de son paysage architectural. Même si vous ne vous y arrêtez pas pour y dormir, si vous allez au Japon, il ne faut pas manquer ça ! En revanche, ils sont à éviter pour les couples, car ces hôtels bannissent les ébats amoureux, et de toutes façons, il n'y a pas assez de place dans les capsules.

le prix d'un hotel capsule est d'environ 4000 yens (30 euros) la nuit

les adresses au Japon

témoignage d'un routard




29.11.10

BARBOUR ®







Ecosse, fin des années 1800. John Barbour est berger dans les landes arides du sud du pays, puis commis voyageur pour des tissus anglais. De ses années passées en extérieur sous une pluie battante et du contact avec les canards, qu'il a eu tout le temps d'observer, une idée germe. Il invente un nouveau vêtement, en coton égyptien long et souple, puis huile les fils tissés et les doubles coutures. L'eau glisse comme sur les plumes d'un colvert. Le Barbour est né. Il fonde son entreprise en 1894 à South Shields. Marins et dockers, les plus concernés par les intempéries de la mer du Nord, se précipitent. Suivent les motards et les pêcheurs à la mouche. Le vêtement est alors long, jusqu'à ce qu'un certain George Phillips, capitaine d'Ursula, sous-marin de la Royal Navy, le trouvant trop encombrant dans les coursives, dessine (et finance) un modèle plus court. Idée de génie. La fameuse parka, « le meilleur des vêtements anglais pour le pire des temps anglais », devient culte. Les chasseurs s'en emparent, dans sa version avec carnier dans le dos pour le gibier de poche. Car le tissu est aussi ultrasolide. Mais tout le monde ne passe pas ses week-ends dans les ronciers. Dans les années 80, la parka descend dans les rues et devient à la mode. « Shocking ! » crie-t-on à South Shields. Ce n'est qu'un vêtement « professionnel » ! Pourtant, Sa Très Gracieuse Majesté la porte pour sortir ses corgis, et toute la famille royale en est équipée. Il faudra attendre beaucoup plus tard, à la demande des clients, pour que la marque s'enrichisse de nouveaux modèles. « On avait créé l'image et l'intérêt, il fallait faire plus », raconte Jeff Shepherd, directeur international des ventes et du marketing. La gamme s'élargit vraiment il y a seulement dix ans. « Barbour a lancé des vestes de pluie plus légères, plus taillées, mais toujours fidèles aux origines, et une gamme pour femmes il y a quatre ans. » Suivent mailles, chemises, écharpes, sacs, chapeaux. « Aujourd'hui, les nouvelles gammes représentent 75 % du marché, et la veste femme Utility, à quatre poches, a changé l'opinion des clients.

source : www.lefigaro.fr

31.10.10

ZIPPO





Selon la légende, Georges G. Blaisdell aurait demandé en 1931 à un ami élégant : « Vous qui êtes si chic, pourquoi n'avez-vous pas un briquet qui ait plus d’allure ? » (« You're all dressed up. Why don't you get a lighter that looks decent ? ») Piqué, son ami lui répondit : « Mais il marche ! »

Ainsi le créateur voulut un briquet beau à regarder, simple à utiliser et surtout fiable. Dès 1931, il acheta les droits d'un briquet tempête autrichien avec capuchon retirable, mais ce fut un échec commercial. Fin 1932, il dut créer un autre briquet. L'apparition d'un boîtier rectangulaire, qui sera réduit plus tard, deviendra la marque de fabrique. La grande idée est de relier le capuchon à la partie inférieure par une charnière soudée. Pour finir sa création, Georges G. Blaisdell entoura la mèche d'une grille de protection contre le vent. Ensuite il trouva le nom de Zippo, inspiré de celui d'une nouvelle invention géniale de 1930 : le zipper (la fermeture éclair). Il appela son briquet Zippo. Le nom est passé rapidement dans l'usage courant commeklaxon, frigo ou kleenex.

Dans les aéroports, les voyageurs sont priés de ne pas emporter de briquet Zippo à bord des avions. En Allemagne et surtout aux États-Unis, le Zippo est classé comme un objet éventuellement dangereux, sauf si la charge est enlevée. Cependant un briquet Zippo non rempli d'essence est toléré sur soi.


L'usine Zippo a produit depuis son origine plus de 400 millions de Zippo qui ont fait la joie des utilisateurs et des collectionneurs. La forme n'a pratiquement pas changé, mais il y a eu beaucoup d'évolutions mécaniques, notamment pour la pierre à feu et l'apparence du boîtier. Toutefois des répliques des anciens styles (Zippos "vintage" style 1935 et 1941) sont toujours en vente.

La société Zippo essaya de se diversifier en 1962. Aujourd'hui, elle produit des couteaux, des ustensiles d'écriture, des porte-clés. Zippo a consolidé ses ventes en installant un réseau de distribution national et international. Dans plus de 100 pays, le nom de Zippo est devenu une garantie de qualité. Sa grande force réside dans sa réputation « Made in U.S.A. », sa solidité, mais surtout sa flamme qui peut résister à des conditions climatiques extrêmes.

Chaque produit métallique « Zippo » est toujours réparé gratuitement. Zippo ne facture rien, et ceci indépendamment de l'état du produit. Cela n'est toutefois pas valable pour l'apparence extérieure du briquet. Les musées regorgent de pièces insolites réparées (après passage sous rouleau compresseur...)


De par son utilisation par les soldats, les anecdotes "héroïques" ou amusantes du briquet ne manquent pas :

  • Un briquet aurait sauvé son propriétaire en arrêtant une balle.
  • Un briquet retrouvé dans un poisson qui fonctionnait toujours.
  • Pendant la Guerre du Viêt-Nam, un "Zippo Raid" consistait à détruire par le feu un village supposé tenu par les Viet-Congs, les G.I. utilisant leur Zippo pour cela.

De plus, considéré comme un briquet de prestige, le Zippo apparait régulièrement au cinéma ou à la télévision, on peut ainsi le rencontrer par exemple dans :

  • Serge Gainsbourg utilisait régulièrement un briquet Zippo, que l'on retrouve dans le film Gainsbourg, vie héroïque. Et il c'est aussi servi d'un Zippo pour brûler un billet de 500 francs le 11 mars 1984 à TF1 sur le plateau de "7 sur 7".
  • Dans le film Gran Torino, le personnage principal Walt Kowalski, interprété par Clint Eastwood possède un Zippo avec le blason de la 1ère division de cavalerie américaine.
  • Dans le film Constantine le héros, interprété par Keanu Reeves, utilise continuellement un Zippo.
  • Dans la série Buffy contre les vampires, le vampire Spike possède un Zippo auquel il semble beaucoup tenir
  • La Tour Montparnasse Infernale ; une des affiches du film montre Ramzy tenant un Zippo allumé.
  • Dans le film Reservoir Dogs de Quentin Tarantino , le personnage "Mr White" possède un zippo.
  • Dans le film le mac l'acteur principal allume sa cigarette avec un zippo
  • Dans le film Babylon AD Vin Diesel essai d'allumer sa cigarette avec un Zippo, mais il n'y a plus d'essence.
  • Dans la série/film The Pacific produit par Tom Hanks et Steven Spielberg, les soldats américains utilisent des Zippo à beaucoup de reprise.
  • Dans les films X-Men le personnage pyromane Pyro utilise un Zippo avec un motif de dents de requin pour générer des flammes.


Source: Zippo.com, Wikipedia, Zippo.co.uk and more

8.7.10

RAY-BAN







C’est en 1927, après avoir traversé l’Atlantique en ballon, que le lieutenant John MacCready demande à l’opticien allemand émigré aux Etats-Unis Bausch & Lomb d’imaginer des lunettes « protectrices panoramiques et enveloppantes ». Le verre RB3, vert et filtrant les ultraviolets et les infrarouges, est créé trois ans plus tard.

L'US Air Force commande en 1933, un modèle pour ses pilotes de chasse, qui prend le nom d'Aviator . La marque Ray-Ban, contraction de Ray-Banner (« bannir les rayons du soleil »), est lancée en 1937, adoptée par l'armée américaine, à l'image du général MacArthur, et par les stars de cinéma. 

Les Ray-Ban se font connaître outre-Atlantique durant la Seconde Guerre mondiale avec le débarquement et ses GI. Les lunettes à succès dépassent rapidement le cadre de l’armée.

En 1952, Ray-Ban lance la Wayfarer, autre modèle mythique de la marque, et toujours le plus vendu au monde, popularisé par les acteurs et actrices d'Hollywood et les rockstars.

Sous l'impulsion du patron de l'époque, William Bausch, Ray-Ban profite du rock et d’Hollywood pour promouvoir ses produits à travers le monde, grâce à James Dean, Mick Jagger, Audrey Hepburn, Jack Nicholson dans Easy Rider, The Blues Brothers, CHiPs, Tom Cruise dans Top Gun, etc.

En 2006, Ray-Ban a vendu 14 millions de paires de lunettes.

Un autre modèle mythique des années 50, la Ray-Ban Clubmaster, hybride entre l’Aviator et la Wayfarer, popularisé par Malcom X, fait son retour pour le plus grand bonheur des fashionatas.

source : thecultconnection, wikipedia, ykone.com